Le traitement des effluents industriels : un savoir-faire CHIMIREC à exporter
Qu’il s’agisse d’une industrie textile, agroalimentaire, aéronautique, automobile, métallurgique, chimique, pharmaceutique ou de tout autre secteur d’activité, les procédés industriels génèrent des effluents et des boues sur leurs sites de production. Potentiellement dangereux pour le milieu environnemental et pour la santé publique, leur traitement est soumis à une stricte réglementation.
En fonction du type d’activités industrielles, les rejets liquides polluants présentent des caractéristiques différentes qui impliquent des modes de traitement adaptés à la nature de leurs composants. C’est pourquoi, chaque type d’effluents doit être analysé précisément afin de déterminer le traitement adéquat. Au-delà d’une dépollution optimale, conforme aux réglementations en vigueur, le Groupe CHIMIREC a mis en place des processus de valorisation des effluents industriels. Sa filiale française Aretzia a fait sa spécialité du traitement et de la valorisation des effluents aqueux. Ceux-ci requièrent, à la fois, des compétences professionnelles spécifiques tout autant que des technologies pointues.
L’expertise du Groupe CHIMIREC
Situé en Loire-Atlantique (44), le site Aretzia, installé sur une friche industrielle de plus de 20 hectares, gère la dépollution et la valorisation d’effluents industriels et de déchets hydrocarburés en provenance des industriels et collecteurs des régions Bretagne et Pays de la Loire. Après analyse de l’effluent, par le laboratoire implanté sur le site, les prétraitements permettent d’écarter les macrodéchets, les sables et les hydrocarbures, et de séparer les phases par décantation.
Le traitement comporte trois phases :
- La phase primaire est le traitement physico-chimique suivi d’une séparation solide/liquide accéléré par des fines bulles. Il en résulte une eau limpide sans métaux ni hydrocarbures.
- La phase secondaire a lieu en bassin biologique où les bactéries dégradent le résiduel de pollution présent dans l’eau. Des aérateurs brassent mécaniquement cette piscine, apportant l’oxygène nécessaire à la vie bactérienne.
- La phase tertiaire procède à la filtration des eaux sur filtre à sable puis une adsorption sur charbon actif pour éliminer les micropolluants et les substances non biodégradables.
Disposant d'une autorisation de traitement de 45 000 tonnes de déchets par an, la filiale CHIMIREC Aretzia traite actuellement plus de 25 000 tonnes de déchets liquides par an, ainsi que 600 tonnes d'acides et de bases. De plus, elle assure la valorisation de 600 tonnes de liquides de refroidissement usagés.
Sous la direction d'Alan Cariou, Aretzia a lancé plusieurs projets de développement et d'innovation technologique pour améliorer ses méthodes de traitement des eaux et de dépollution.
Un développement à l’international du traitement des effluents industriels
Fort de l’expertise détenue par sa filiale Aretzia, le Groupe CHIMIREC projette une transmission de savoir-faire à ses équipes des filiales internationales en Pologne, en Turquie et au Maroc. D’ores et déjà, FEC Technologie, l’une de ses deux filiales canadiennes, dispose d’une unité de traitement des eaux contaminées. Il est envisagé de l’équiper d’un système de filtration encore plus performant afin de satisfaire les besoins grandissants des industries locales.
Dans les autres pays, où le Groupe CHIMIREC est implanté, le traitement des effluents industriels constitue un potentiel certain de développement de ses activités. Déjà reconnu pour son expertise en matière de production de combustible de substitution énergétique (CSE), en Turquie et au Maroc, le Groupe CHIMIREC pourrait ainsi diversifier ses prestations de gestion des déchets dangereux sur le terrain international.
Parution : 16/09/2024